A cause d’un je t’aime
Genève,

1 - A cause d’un je t’aime à peine murmuré,
Dans la douce tiédeur de nos corps enlacés.
A cause d’un je t’aime où l’on met tout le prix,
De l’amour qui nous lie, mon Dieu ! je dis merci !
Le temps ne compte plus et l’on se moque bien,
Que la pluie tambourine sur le toit du voisin,
La nuit est là pour nous, la nuit nous appartient,
Alors n’attendons plus de semer du bon grain.
2 - A cause d’un je t’aime à peine murmuré,
Dans la douce tiédeur de nos corps enlacés.
A cause d’un je t’aime où l’on met tout le prix,
De l’amour qui nous lie, mon Dieu ! je dis merci !
C’est beau, c’est bon la vie et l’amour fait du bien,
La nuit s’en est allée et voilà le matin,
Le soleil tout d’un coup est entré dans mon cœur,
Gardes en bien la clef, de peur qu’il n’aille ailleurs.
3 - A cause d’un je t’aime, j’ai cru je ne sais quoi !
Que ce tout petit mot te reliait à moi.
A cause d’un je t’aime, moi je t’ai tout donné,
Se peut-il qu’aujourd’hui tu aies tout oublié.
Le temps n’en fini pas depuis que tu es loin,
Et j’écoute la pluie sur le toit du voisin,
Le voisin qui s’en fout que mon cœur soit chagrin,
Chacun s’occupe de soi, et je le sais trop bien.
4 - A cause d’un je t’aime, peut être bien qu’un jour,
Il reviendra ce temps où l’on rêve d’amour.
A cause d’un je t’aime à peine murmuré,
Tout reprendra ses droits, comme par le passé.
Tout est question de temps, même pour les sentiments,
O n naît et puis l’on meurt, quel recommencement !
Alors faisons comme le poète l’a dit :
« Cueillons dès aujourd’hui les roses de la vie » .
FIN