Le prix des choses
Vincennes,

1 - Pourquoi ?faut-il que tout se paie,
Sur cette terr’ j’trouve ça idiot !
Pas de confianc’ sans la monnaie,
Sans se fair’ taper sur le dos.
A qui la faut’ j’vous d’ mande un peu ?
Le systèm’ l’état ou les deux !
Dans le troupeau d’la société,
Qu’est c’qu’on peut se fair’ couillonner !
Refrain : Le prix des choses, c’est l’étiquette,
Car on n’a rien sans les pépettes.
Et les banquiers, quand ils vous prêtent,
Sont les premiers qui vous endettent.
Egalité, fraternité,
Paie, tu seras considéré.
Ces mots là, il faut bien le dir’
Ont d’quoi faire éclater de rir’.
2 - Il y’a l’argent et puis les fess’
Ce qui est propre et qui l’est moins !
Tous ça n’est qu’un sacré business,
Qu’il vaut mieux regarder de loin.
Le prix d’la guerr’ c’est l’prix du sang,
Et là, il n’y’a pas de pour cent !
Souvent on paie la liberté,
Plus chère qu’on n’peut imaginer.
Refrain : Le prix des choses, c’est l’étiquette,
Car on n’a rien sans les pépettes.
Et les banquiers, quand ils vous prêtent,
Sont les premiers qui vous endettent.
Egalité, fraternité,
Paie, tu seras considéré.
Ces mots là, il faut bien le dir’,
Ont d’quoi faire éclater de rir’.
3 - Il faut payer pour se nourrir,
Payer encore pour se vêtir,
On paie la vie, et l’on s’engage,
A la mairie pour le mariage,
Car en amour il faut le prix,
Mais c’n’est plus d’argent qu’il s’agit,
C’est l’don de soi pour l’être aimé,
Sans attendre un retour payé.
Refrain : Le prix des choses, c’est l’étiquette,
Car on n’a rien sans les pépettes.
J’arrête ici cette satyre,
Et vous redis dans le sourire.
Que si on claque un beau matin,
Le fric pass’ ra dans d’autre mains,
Que si on claque un beau matin,
Faudra encore payer l’sapin !
FIN