Demoiselle solitude

Paris,

1 - Chaqu’ fois que l’on te rencontre,
Tu nous fascines, et nous fais peur,
Comm’ les aiguill’ de la montre,
Tu joues du temps, tu joues des heures.
Tu te promènes trop souvent,
Près des étangs, près de la mer,
Avec ta robe couleur du temps,
Tu nous mets l’âme toute à l’envers.

2 - Pourtant, on a écrit sur toi,
Et l’on dira beaucoup encore,
On dit, que tu n’existes pas,
Mais quand t’es là ! on le déplore.
Tu t’approches tout doucement,
Enjôleuse à ta manière,
Donnant du rêve pour un moment,
Messaline, au cœur de pierre.

3 - Pourquoi ? n’as-tu pas réussi,
A prendre racine quelque part ?
Tu n’as pas trouvé de mari,
Et tu te flétris sous le fard.
Demoiselle, tu veux rester,
Comm’ ta cousine l’habitude,
Et ton nom, tu veux le garder.
SOLITUDE, SOLITUDE, SOLITUDE.

FIN