La maison de mon enfance

Paris,

Refrain : La maison de mon enfance,
La maison de l’insouciance,
Rondes folles, farandoles,
Tournent sautent et cabriole.
Souvenirs là, dans ma tête,
Vous déchainez la tempête,
Des jours fous de ma jeunesse,
Des heures bleues, plein’ de tendresse.

1 - L’escalier de bois qui craque,
La pendule un peu patraque,
Qu’il fasse beau, ou qu’il vente,
Donne l’heure quand ça lui chante.
Un peu plus loin, la cuisine,
D’où se dégag’ des fourneaux,
Un délic’ pour les narines,
De confiture de pains chauds.
Le salon, aux meubles austères,
Le piano, toujours ouvert,
Laisse s’envoler au loin,
Beethoven, Mozart, Chopin.
N’oublions pas les tinettes,
Y’en faut bien dans une maison,
Le vestiaire où « pomponnette »
Un jour a fait ses chatons.

Refrain : La maison de mon enfance,
La maison de l’insouciance,
Rondes folles, farandoles,
Tournent, sautent et cabriole.
Souvenirs là, dans ma tête,
Vous déchainez la tempête,
Des jours fous de ma jeunesse,
Des heures bleues, plein’ de tendresse.

2 - Puis on grimpe un escalier,
Pour arriver au premier,
La porte est en bois sculpté,
Il n’y a qu’à la pousser.
La chambre avec ses rideaux,
Qui frissonnent au moindre vent,
Les lits aux draps à carreaux,
Où l’on est si bien dedans.
La commode et puis l’armoire,
Où ça sent bon la lavande,
Souvenirs dans ma mémoire,
Vous dansez en sarabande.
Aujourd’hui, il n’y a plus rien,
Et à la place du jardin,
Il y a un bloc de béton,
Où es-tu ? chère maison.

Refrain : La maison de son enfance,
La maison de l’insouciance,
On y repense souvent,
Bien qu’on soit devenus grands.
On aime à y revenir,
En vrai, ou en souvenir,
Nostalgie de la jeunesse,
Et des jours plein de promesses.

FIN