Si les murs
Paris,

1 - Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-ils bien raconter ?
Soirs de tristesse et de cafard,
Où les idées forment un brouillard.
Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-ils bien raconter ?
Lorsque le bar devient ami,
Et qu’on lui raconte sa vie.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Il y’a la ville, il y’a les gens,
La vie qui bouge, le bruit qui tue,
Et malgré tout passe le temps.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Il y’ a la ville, il y’a les gens,
La vie qui bouge, le bruit qui tue,
Et malgré tout passe le temps.
2 - Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-ils bien raconter ?
Quand la journée ils sont tous seuls,
Et qu’ils regardent les fauteuils.
Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-ils bien raconter ?
Quand le soleil joue dans les fleurs,
Ravivant toutes leurs couleurs.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Il y’a la ville, il y’a les gens,
La vie qui bouge, le bruit qui tue,
Et malgré tout passe le temps.
Pourtant dehors il y’a la rue,
La vie qui bouge, le bruit qui tue,
Et malgré tout passe le temps.
3 - Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-ils bien raconter ?
Soirs de grandes festivités,
Quelques chandelles, un bon souper.
Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-ils bien raconter ?
Quand l’air est encore imprégné,
D’une musique, d’une fumée.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Il y’a la ville, il y’a les gens,
La vie qui bouge, le bruit qui tue,
Et malgré tour passe le temps.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Il y’a la ville, il y’a les gens,
La vie qui bouge, le bruit qui tue,
Et malgré tout passe le temps.
4 - Ah ! si les murs pouvaient parler !
Que pourraient-il bien raconter ?
Les soirs où je suis près de toi,
Où tout résonne de ta voix.
Ah ! si les murs pouvaient parler !
Qu’est c’qu’ils pourraient en raconter !
Mais je préfère qu’ils soient discrets,
Nos mots d’amour sont des secrets.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Toujours la ville et puis les gens,
Ferme les volets, ce bruit me tue,
Et aime-moi encore longtemps.
Pourtant dehors il y’a la rue,
Toujours la ville et puis les gens,
Ferme les volets, ce bruit me tue,
Et aime-moi encore longtemps.
FIN