Toi, ma ville

Vincennes,

1 - Des gens qui s’faufilent,
Et puis qui circulent,
A travers ma ville,
Tout ça se bouscule.
Des milliers de badauds,
S’en vont à leur boulot,
Emportés par le flot,
Du métro, des autos.
Certains dorm’ tout debout,
Bien qu’ils soient éveillés,
Ballottés, brimbalés,
Y n’sont pas là du tout.
C’est un’ journée qui commence,
Et la grand’ vill’ qui fourmille,
Nous entraine dans sa danse,
Sous le soleil ou la pluie.

Refrain : Toi ma ville,
Toi ma ville.
Je t’aime,
Quand même.
Avec ton bruit,
Et tes murs gris.
Toi ma ville,
Toi ma ville.
Je ne sais pas pourquoi ?
Tu fais partie de moi.

2 - Des gens qui défilent,
A travers la ville,
Et qui gesticulent,
Et puis se bousculent.
Emportés par le flot,
Des milliers de grévistes,
Infirmièr’ cheminots,
Travailleurs ou artistes,
Sont tous là pour clamer,
Le droit de travailler,
Et d’avoir un salaire,
Et non plus un’ misère.
C’est un’ manif qui démarre,
Dans la grand’ ville en colère,
Silence ou bien tintamarre,
Sera le nerf de la guerre.

Refrain : Toi ma ville,
Toi ma ville.
Je t’aime,
Quand même.
Quand tu te bats,
J’suis fièr’ de toi.
Toi ma ville,
Toi ma ville.
Je ne sais pas pourquoi ?
Tu fais partie de moi.

3- Des gens qui s’faufilent,
Et puis qui circulent,
A travers la ville,
Tout ça se bouscule.
Des milliers de badauds,
Rentrent de leur boulot,
Emportés par le flot,
Du métro, des autos.
Ca gueule, ça s’agite,
Ca n’va pas assez vite,
Ballottés, brimbalés,
Ils rentr’ dans leur foyer.
C’est la fin d’une journée,
Un’ page de plus est tournée,
Ma grand’ ville s’illumine,
En mêm’ temps que ses vitrines.

Refrain : Toi ma ville,
Toi ma ville.
Je t’aime,
Quand même.
Avec ton bruit,
Et tes murs gris.
Toi ma ville,
Toi ma ville.
Je ne sais pas pourquoi ?
Tu fais partie de moi.
Je ne sais pas pourquoi ?
Tu fais partie de moi.

FIN