La blessure

Roujan,

1 - Oh non ! vraiment non ! je ne l’ai pas oubliée,
Cette blessure qui squatte tout mon être,
Bien que l’on pense qu’avec le temps et les années,
Tout s’estompe et peut même disparaître,
Mais la cicatrice même invisible,
Est là, toujours là, et reste très sensible.

2 - Toi, blessure que j’essaye d’apprivoiser,
Oh ! comme il m’est difficile de t’ignorer,
Depuis si longtemps que tu m’tiens compagnie,
Tu ne seras jamais, jamais une amie,
Tant bien que mal, je te subis bien malgré moi,
Et il faut faire avec, en disant que ça va !

3 - Oh oui ! comme j’aimerais l’avoir oubliée,
Cette blessure qui squatte tout mon être.
C’est un peu vrai ! qu’avec le temps et les années,
On fini par s’habituer, et l’admettre,
Et il ne reste que cette cicatrice,
Qui finalement devient une complice